Onze pays européens prévoient d'instaurer une taxation (taxe sur les transactions financières, ou TTF) sur les échanges d'actions, d'obligations et de produits dérivés. Cela pourrait générer des recettes de 30 à 35 milliards d'euros par an. Le Royaume-Uni n'a pas l'intention de se joindre au projet, soutenu notamment par la France, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne.
« Nous ne sommes pas contre le principe même de la taxation », a déclaré le ministre britannique des Finances, George Osborne, « mais nous nous inquiétons de ses effets ». C'est pourquoi le Royaume-Uni a saisi la Cour européenne de justice.
Du côté de la Commision européenne on affirme que le projet de taxation, du type « taxe Tobin » est solide sur le plan légal et qu'il est totalement conforme au droit international. La taxe, de 0,01% à 0,1% selon les cas ne concerne que les transactions réalisées par un résident dans les onze pays européens concernés ou une transaction effectuée dans l'un de ces pays, à l'exclusion des autres.