Avec notre correspondante à Rome, Anne Le Nir
Plus les heures passent, et plus l’élection du successeur de Giorgio Napolitano apparait compliquée. Pour preuve, à gauche, une centaine de francs tireurs ont bloqué la candidature de l’ancien Commissaire européen, Romano Prodi, contre toute attente de la part des dirigeants du parti démocrate.
Romano Prodi a retiré sa candidature à la plus grande joie de la droite. Silvio Berlusconi était particulièrement hostile au seul homme qui est parvenu à le battre à deux reprises.
Les deux options du Parti démocrate
Face à cet échec cuisant, le Parti démocrate (PD) a deux options. Il pourrait se rallier au Mouvement 5 étoiles, qui défend la candidature du constitutionnaliste Stephano Rodota, personnalité au-dessus de la mêlée politique. Il pourrait aussi soutenir la candidate présentée pas le Parti centriste de Mario Monti : la ministre sortante de l’Intérieur, Anna Maria Cancellieri.
D’autres scénarios ne sont pas à exclure. Par exemple, la candidature de l’ancien chef du gouvernement, Massimo d’Alema, qui pourrait obtenir le soutien du chef du parti Le Peuple de la liberté, Silvio Berlusconi.