Italie: toujours pas de successeur au président Giorgio Napolitano

L’Italie n’a toujours pas de président. Au terme du 4e tour de scrutin, les députés italiens ne sont pas parvenus à s’entendre sur un nom. La candidature de Romano Prodi, donné favori, a finalement été bloquée par une partie de la gauche. Le flou reste entier sur la suite. Pier Luigi Bersani, secrétaire du Parti démocrate, a également annoncé son intention de démissionner.

Avec notre correspondante à Rome, Anne Le Nir

Plus les heures passent, et plus l’élection du successeur de Giorgio Napolitano apparait compliquée. Pour preuve, à gauche, une centaine de francs tireurs ont bloqué la candidature de l’ancien Commissaire européen, Romano Prodi, contre toute attente de la part des dirigeants du parti démocrate.

Romano Prodi a retiré sa candidature à la plus grande joie de la droite. Silvio Berlusconi était particulièrement hostile au seul homme qui est parvenu à le battre à deux reprises.

Les deux options du Parti démocrate

Face à cet échec cuisant, le Parti démocrate (PD) a deux options. Il pourrait se rallier au Mouvement 5 étoiles, qui défend la candidature du constitutionnaliste Stephano Rodota, personnalité au-dessus de la mêlée politique. Il pourrait aussi soutenir la candidate présentée pas le Parti centriste de Mario Monti : la ministre sortante de l’Intérieur, Anna Maria Cancellieri.

D’autres scénarios ne sont pas à exclure. Par exemple, la candidature de l’ancien chef du gouvernement, Massimo d’Alema, qui pourrait obtenir le soutien du chef du parti Le Peuple de la liberté, Silvio Berlusconi.

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