Avec notre correspondant à Rome, Antoine-Marie Izoard
On sait d’abord, grâce au cardinal archevêque de La Havane, que l’Argentin Jorge Bergoglio est intervenu à quelques jours du conclave, pour présenter sa vision de l’Eglise.
Avec l’autorisation du nouveau pape, le cardinal Ortega a raconté aux fidèles cubains que le cardinal Bergoglio avait ainsi souhaité une Eglise qui sache sortir d’elle-même, et aller dans les périphéries, à la rencontre de ceux qui s’en sont éloignés.
Le cardinal argentin avait aussi marqué les 114 autres cardinaux électeurs, en souhaitant des réformes capables de transformer une église mondaine, qui vit pour elle-même, en une église capable d’annoncer l’Evangile.
« Je suis un grand pécheur »
Au Vatican, on a confié, depuis, les premiers mots prononcés par le cardinal Bergoglio, au soir de son élection dans la chapelle Sixtine. Celui à qui l’on demandait alors s’il acceptait son élection a fait cet aveu : « Je suis un grand pécheur, mais confiant dans la miséricorde de la patience de Dieu. Dans la souffrance, j’accepte. »
Humilité, miséricorde, annonce de l’Evangile, autant de clés qui permettent de mieux comprendre le programme du pape François.