Législatives en Italie: deuxième jour de vote et des premières tendances

En Italie, il ne reste plus que quelques heures pour faire son choix. Les bureaux de vote ont rouvert ce matin pour le deuxième et dernier jour des élections législatives, sénatoriales, régionales. La troisième économie de la zone euro est dans le rouge. Dans la péninsule, le résultat est incertain. Le scrutin est bien sûr suivi de près en Europe. Un peu plus de la moitié des électeurs se sont déjà déplacés pour voter. C’est moins que lors du dernier scrutin en 2008.

Avec notre correspondante à Rome, Anne Le Nir

Par rapport aux législatives de 2008, l’affluence est en baisse de 7%. En 2008, 62% des ayants-droit avaient voté le premier jour. Cette fois, seuls 55% des électeurs ont glissé leurs bulletins dans une urne. Les Italiens peuvent cependant voter jusqu’à 15h ce lundi. Par ailleurs, c’est la première fois que des élections se déroulent en hiver, ce qui pose divers problèmes, notamment dans la région montagneuse des Abruzzes.

On constate que c’est dans trois régions du sud – Campagnie, Calabre, Sicile –, les plus gangrenées par la corruption et par la mafia, que l’affluence a été la plus basse.

Au nord en revanche, un taux élevé a été enregistré parce que les électeurs doivent aussi renouveler leur Assemblée régionale. C’est à Rome, où là encore il y a un double vote, régional-législatif, que les Italiens ont été les plus nombreux dans les bureaux de vote.

Des premières tendances plus ou moins officieuses

La publication de sondages est interdite depuis le 9 février. C’est la loi en Italie. Mais certains sites internet diffusent des sondages masqués. Pour les deux blocs par exemple, centre-gauche et centre-droit, c’est la coalition guidée par Pierluigi Bersani qui est donnée victorieuse. Elle devancerait de quatre à six points celle de Silvio Berlusconi. Mais ces sondages ne sont pas officiels. Les résultats, les vrais, sont attendus ce lundi soir.

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