ArcelorMittal a donc annoncé des résultats annuels bien plus mauvais que ce qui était attendu par les analystes. Le groupe a enregistré une perte de près de 2,8 milliards d'euros (3,73 milliards de dollars) pour 2012.
La crise européenne de l’acier est passée par là et ses effets se sont fait sentir. L’Europe souffre d’une surcapacité par rapport à la demande. Depuis le début de la crise en 2008, la consommation d'acier en Europe a chuté de 30%. Et les ventes d'ArcelorMittal sur le continent ont suivi une tendance similaire.
Les déboires industriels de la division acier en Europe pèsent lourdement sur les comptes du groupe. Cette division, qui comprend notamment les hauts fourneaux de Liège en Belgique et le site lorrain de Florange en France, a ainsi enregistré une perte de plus de deux milliards d'euros, pour le quatrième trimestre.
Reste que les perspectives pour l'année prochaine sont plus réjouissantes. Arcelor attend des retombées financières de ses investissements dans les mines de fer, dont le prix s'est envolé. Le groupe annonce une hausse de 20% de ses livraisons en 2013.