Mario Monti, le chef du gouvernement italien, dévoile ses intentions avec prudence

Ce dimanche 23 décembre, le chef du gouvernement italien, Mario Monti, a indiqué lors d'une conférence de presse à Rome qu'il ne serait pas candidat aux élections générales de février.  Il s'est cependant déclaré prêt à diriger le pays si le Parlement le réclamait. « Si on me le demande, je suis prêt à assumer mes responsabilités », a donc déclaré M. Monti en précisant : « Je ne me range avec personne, je voudrais que les parties et les forces sociales se confrontent sur les idées ».

Avec notre correspondante à Rome, Anne Le Nir

Mario Monti a tenu une conférence de presse fleuve qui a commencé vers 10h30 TU ce dimanche 23 décembre 2012. Pour le moment, il faut s’en tenir à cette déclaration car l'actuel dirigeant italien s'est dévoilé avec prudence : « Je réfléchis encore à l’éventualité de ma candidature au poste de chef de gouvernement après le vote ». En rajoutant : « Aux forces qui manifesteront une adhésion convaincue et crédible au programme Monti, je suis prêt à donner mon opinion, mes encouragements, et si on me le demande, à les diriger ».

M. Monti a en tout cas beaucoup parlé du fameux « agenda Monti », un manifeste, élaboré avec l’aide de forces centristes et de représentants de la société civile, intitulé « Changer l’Italie, réformer l’Europe » qui sera bientôt publié dans le pays.

L'actuel leader italien a précisé que l’objectif de ce code de conduite, adressé à toutes les forces politiques du pays est de ne pas détruire ce qui a été fait grâce aux sacrifices de tous les Italiens en 2012, de ne pas se soustraire aux règles européennes et surtout de ne pas faire de promesses miraculeuses en matière de réduction d’impôts. Rajoutant : « Il ne faut pas prendre les Italiens pour des crétins » !

Là, Mario Monti a directement fait allusion au candidat Silvio Berlusconi, dont il a avoué ne pas saisir du tout le fil de sa pensée. Enfin, M. Monti a évoqué son bilan : « La crise financière a été vaincue », et ce « sans aides européennes, et sans aide du FMI ».

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