C'est plutôt encourageant, même si le plus dur reste à faire. L'accord sur la surveillance des banques, qui semblait inespéré il y a quelques jours, va donc se concrétiser à partir de 2014.
En ce qui concerne la Grèce, la réaction la plus euphorique, la plus « europtimiste », est venue du Premier ministre grec. « La solidarité est bien vivante au sein de notre Union », s'est réjoui Antonis Samaras à son arrivée à Bruxelles.
Dès la semaine prochaine, son pays va enfin recevoir les 34 milliards d'euros promis par les Européens et gelés depuis de longs mois en raison de la résistance des Etats sceptiques sur les efforts d'économies menés par les Grecs.
Mais si les Etats membres ont fini par se mettre d'accord sur le sauvetage d'un pays, ils sont loin de partager les mêmes positions pour éviter que ce genre de situations ne se reproduise. Le président du Conseil Herman Van Rompuy a mis sur la table du sommet l'embryon d'un budget commun.
Il financerait un système d'assurance pour aider un pays confronté à des difficultés passagères à trouver un peu d'oxygène. Une évolution à laquelle l'Allemagne goûte peu. Berlin insiste d'abord sur l'engagement des Etats à se réformer plutôt que sur les filets de sécurité.