La Grèce attend toujours l'aide de 31 milliards d'euros bloquée depuis des mois. Athènes a maintenant lancé toutes les mesures d'austérité qui lui avaient été posées comme conditions à l'octroi de cette aide, elle devrait donc enfin l'obtenir début décembre.
Mais les créanciers publics de la Grèce (zone euro, Banque centrale européenne et FMI) doivent également trouver un accord sur l'avenir de la dette accumulée. La Grèce a deux ans de plus que prévu pour revenir à l'équilibre budgétaire, soit 2016 au lieu de 2014, et les taux d'intérêts qui lui sont concédés vont être réduits.
Le principe d'un rachat de titre de la dette grecque par le fonds européen de sauvetage de la zone euro est également acquis. Mais les avis divergent sur les moyens de ramener le poids de la dette à un niveau soutenable en 2020.
Le FMI est favorable à l'effacement d'une partie de la créance, solution à laquelle s'opposent la Banque centrale européenne et l'Allemagne. Christine Lagarde, directrice générale du FMI, sera en personne à Bruxelles pour tenter de les convaincre.