Avec notre correspondante à Athènes, Corinne Valois
C’est par un démenti catégorique que le ministre grec en charge de la Fonction publique a répondu ce samedi aux allégations du périodique allemand Der Spiegel qui parle de publier les noms et prénoms des employés du secteur public qui seront remerciés.
Mais, comme l’annonce le quotidien To Ethnos, l’accord entre le gouvernement grec et la troïka des créanciers étrangers prévoit bien le licenciement de 2000 fonctionnaires d’ici la fin de l’année et de 25 000 en 2013. Des licenciements qui suivront des suppressions de postes dans la fonction publique comme le prévoient les accords chargés d’aider le gouvernement à mettre un terme au clientélisme des politiciens grecs, voté ce vendredi au Parlement à Athènes.
Ainsi, les fonctionnaires choisis par recommandation et qui n’ont pas été recrutés par la procédure du concours national de la fonction publique, seront tout simplement mis à la disposition du ministère en attente de nouvelles fonctions. Rémunérés à 75% de leur salaire actuel, ils seront licenciés si dans un délai d’un an ils n’ont pas accepté leur transfert à un nouveau poste.