Avec notre correspondant à Madrid, François Musseau
Soulagement en Galice, un bastion conservateur où le candidat de droite renouvelle sa majorité absolue, en la rendant même bien plus confortable. Mais inquiétude au Pays basque où l’on peut parler d'une déferlante nationaliste, alors même que les socialistes, qui gouvernaient jusqu'alors la région, s'effondrent.
Déferlante nationaliste car le grand parti de centre droit modéré, le PNV, fait un très bon score, et surtout parce que la gauche indépendantiste, celle qui est issue de la vitrine politique de l'organisation terroriste ETA, cette gauche séparatiste, Bildu, fait un bond en avant prodigieux et devient la deuxième formation parlementaire au Pays basque, loin devant les partis « espagnolistes ».
C'est la principale lecture de ce scrutin régional basque : à elles seules, les forces nationalistes représentent désormais environ 2/3 de l'hémicycle. C'est pour elles une victoire historique.