Nouvelle journée de grève générale en Grèce contre les mesures de rigueur

Les transports publics étaient perturbés ce jeudi 18 octobre et une grande manifestation a rassemblé les opposants au régime d'austérité dans les rues d'Athènes où ils étaient des dizaines de milliers à battre le pavé. Des heurts ont éclaté entre les forces de police et des Grecs en colère. Un homme de 66 ans est mort durant la manifestation. 

Avec notre correspondante à Athènes, Amélie Poinssot

Des car-ferrys à l'arrêt, des vols perturbés, des transports urbains qui roulent en pointillés : c'est une nouvelle journée de grève générale qu'a vécue la Grèce. Mais, il faut souligner le fait que ces grèves ne sont jamais très suivies en dehors du service public. A côté du centre d'Athènes, où se sont tenues les manifestations, l'ensemble du pays a fonctionné comme de coutume.

Les rassemblements ont commencé en fin de matinée dans la capitale, avec le cortège du front syndical communiste d'un côté ; et de l'autre, celui des syndicats du public et du privé, suivi par les partis de gauche de l'opposition.

Tous demandent le retrait du nouveau train de mesures qui se prépare. D'ailleurs, on ne connaît toujours pas officiellement la teneur de ces mesures, alors que cet ensemble de réformes est en discussion avec la Troïka depuis le début de l'été.

Gel du salaire minimum

La presse avance des coupes dans les salaires, dans les pensions de retraites, dans les indemnisations chômage. Mais en réalité, des désaccords subsistent. Ces derniers jours, les discussions entre le gouvernement, les représentants de Bruxelles et du FMI portaient sur le droit du travail.

La Troïka demande des mesures pour faciliter les licenciements et geler le salaire minimum, qui a déjà été abaissé de 22% au début de l'année à 580 euros brut par mois. Deux des trois partenaires de la coalition gouvernementale ont manifesté leur désapprobation.

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