La Géorgie est un régime présidentiel. Mikheïl Saakachvili, qui dirige le pays depuis 2004, continue à se présenter comme un rempart contre l'influence russe. Mais son rêve d'un rapprochement avec les structures occidentales, notamment l'Otan, s'est éloigné après la guerre éclair de 2008, contre la Russie.
Le soutien de Moscou à l'Abkhazie et à l'Ossétie du Sud, qui ont déclaré leur indépendance par rapport à la Géorgie, constitue un handicap majeur pour le pouvoir de Tbilissi. Quoi qu'il en soit, les relations avec la Russie restent un enjeu de taille pour les Géorgiens.
L'économie du pays est détenue, dans une proportion significative, par des capitaux russes. Plus d'un million de Géorgiens ont des passeports délivrés par Moscou. La Russie a imposé depuis 2006 un embargo sur les vins et les eaux minérales de Géorgie, qui sont une ressource importante pour ce pays.
Si une victoire de l'opposition géorgienne aux législatives reste peu probable, malgré la dynamique d'union enclanchée par le milliardaire Bidzina Ivanichvili, le résultat du scrutin reste important. En effet, en 2013, lorsque le mandat présidentiel de Mikheïl Saakachvili arrivera à son terme, un changement de la Constitution entrera en vigueur et le Parlement de Tbilissi aura des pouvoirs accrus.