Avec notre correspondant à Bucarest, Luca Niculescu
Le début de la visite a été un peu difficile. Lors de la rencontre, le chef d’Etat roumain Traian Basescu a affirmé que la Roumanie était ouverte à une collaboration sur le dossier des Roms mais ne peut pas accepter des déclarations l’accusant de pourchasser ses citoyens, une allusion à des déclarations récentes de Manuel Valls.
Puis le Premier ministre roumain Victor Punta a assuré aux officiels français que la Roumanie ne se dérobera pas à ses responsabilités. Les deux pays ont signé un accord qui permettra la réinsertion en Roumanie de 80 familles roms. Manuel Valls s’en félicite : « Le gouvernement roumain s’engage à ce que tout soit fait pour que les populations d’origine rom, restent, s’intègrent et reviennent en Roumanie. C’est dans le cadre européen et dans le cadre bilatéral, mais évidemment ici, que ces solutions seront trouvées. »
Par ailleurs, la France assumera également ses responsabilités, assure Manuel Valls. Cela veut dire, selon le ministre de l’Intérieur : évacuation des camps illicites, reconduites à la frontière mais aussi programme d’intégration, logements ou scolarisation quand c’est possible.