Antonis Samaras est convaincu que la Grèce y arrivera et restera dans la zone euro, il l'a dit à sa sortie de l'Elysée, et cela en dépit de ceux qui spéculent contre son pays.
Le Premier ministre grec maintient ses objectifs de redressement des déficits et de la dette et ses engagements en matière de réformes. C'est ce que François Hollande lui demande pour faire ainsi la preuve de la crédibilité et de la volonté de la Grèce d'aller jusqu'au bout.
Mais Antonis Samaras a rappelé aussi la nécessité de préserver la croissance, sans laquelle tous les efforts consentis par la population seraient vains. Il y va de la cohésion sociale et cela ne sera pas facile.
Alors que la récession dure depuis cinq ans, que le chômage atteint des records et que l'aide financière internationale assure sa survie, la Grèce doit retrouver l'espoir et sa fierté.
Sans demander ouvertement un répit, le Premier ministre grec espère convaincre ses partenaires de lui accorder un peu de temps. Du rapport des créanciers prévu mi-septembre dépendra la plus ou moins grande bienveillance dont feront alors preuve les partenaires de la Grèce.