Avec notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut
François Hollande en noir, Angela Merkel en blanc, fallait-il y voir un signe de certaines divergences franco-allemandes ?
Sur le dossier le plus actuel, à savoir un délai supplémentaire a donner à la Grèce pour mettre en place l’assainissement de ses finances, le président français et la chancelière - l’un pour, l’autre contre – sont restés silencieux.
Presque à l’unisson, ils ont en revanche tous les deux souligné leur volonté qu’Athènes reste dans la zone euro mais « il appartient aux Grecs de faire les efforts indispensables pour que nous puissions atteindre cet objectif », a averti François Hollande. « Nous devons tous respecter nos engagements », a affirmé, de façon plus globale, Angela Merkel, encourageant les Grecs à poursuivre leurs réformes.
Si ce dossier devait jouer un rôle important lors de cette rencontre informelle, avant la visite du Premier ministre grec Antonis Samaras ce vendredi à Berlin et samedi à Paris, François Hollande et Angela Merkel ont déclaré vouloir évoquer la mise en œuvre des réformes de la zone euro adoptées lors du sommet européen de la fin juin. Qu’il s’agisse des éventuelles aides aux banques espagnoles ou d’une supervision bancaire.