21 février : Cinq femmes encagoulées montent sur l’estrade de l’autel de la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou. Imitant une prière, elles appellent la Sainte-Vierge à « chasser Poutine » et sont évacuées par des agents de sécurité.
5 mars : Maria Alekhina, 24 ans, et Nadejda Tolokonnikova, 22 ans, sont arrêtées et placées en détention provisoire pour « hooliganisme », délit pour lequel elles encourent jusqu’à sept ans de camp. Ekaterina Samoutsevitch, 29 ans, troisième membre du groupe, est arrêtée un peu plus tard.
22 avril : A l’appel du patriarche Kirill, des dizaines de milliers d’orthodoxes prient en plein air à Moscou après le sacrilège que représente pour eux la « prière punk ».
27 juin : Une centaine de personnalités de la culture russe signent un appel à la libération des Pussy Riot, estimant que les poursuites « discréditent le système judiciaire russe ».
20 juillet : Ouverture du procès, les Pussy Riot doivent répondre de « hooliganisme » et d’« incitation à la haine religieuse ».
2 août : Le président Vladimir Poutine déclare qu’il n’est pas favorable à un châtiment sévère pour les trois jeunes femmes.
7 août : La chanteuse américaine Madonna appelle pendant un concert à Moscou à libérer les Pussy Riot et leur apporte son soutien comme l’ont fait d’autres stars internationales de la chanson, notamment Sting, les Pet Shop Boys, le leader des Who Pete Townshend, Björk, Peaches et l’artiste d’avant-garde Yoko Ono, veuve de John Lennon.