La Grèce va accélérer la privatisation d'entreprises publiques

Pour satisfaire aux exigences de la troïka des créanciers (Banque centrale européenne, FMI et Commission européenne), la Grèce annonce qu'elle va accélérer ses privatisations d'entreprises publiques. Et pour cela, le gouvernement Samaras va adopter une loi pour faciliter les privatisations et rattraper le retard.

L’objectif du gouvernement Samaras est double : récupérer 19 milliards d’euros d’ici 2015 et retrouver un peu de crédibilité, auprès des créanciers internationaux. En 2012, deux privatisations seulement, ont été réalisées : la loterie nationale et l'ancien centre international de presse olympique.

En 2013, une trentaine de projets devraient être lancés. Sont concernées les entreprises publiques du secteur gazier et électrique, les compagnies de distribution d’eau et la société nationale de chemins de fer.

La liste comprend également la banque agricole ATEbank, l'ancien aéroport d'Athènes, des ports, des petits hôpitaux régionaux, les paris sportifs, des casinos, ou bien encore des biens immobiliers.

Parmi les intéressés, on compte des investisseurs chinois, russes et allemands. Le gouvernement Samaras veut obtenir des offres fermes d'ici la fin du mois de septembre et finaliser les ventes à l'automne. Mais ces privatisations ne se feront pas sans résistance.

Chaque tentative a été marquée par une fronde syndicale. Les syndicats de la DEI, la compagnie d'électricité qui alimente 70% du pays, ont ainsi menacé de couper l'électricité en cas de privatisation.

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