Les représentants du FMI, de l'Union européenne et de la BCE quittent Athènes satisfaits. Les principes d'un plan d'économies de 11,5 milliards d'euros en 2013 et 2014 ont été arrêtés.
Le gouvernement grec a jusqu'à début septembre pour le finaliser. A cette date une nouvelle visite de la troïka donnera lieu à un rapport dont dépend le sort de la Grèce. En effet, il conditionne le versement à Athènes d'une nouvelle tranche d'aide de 31,5 milliards d'euros. Mais parvenir à un tel montant de réduction des dépenses publiques ne sera pas facile.
On s'attend à des nouvelles coupes dans les salaires et les retraites. D'autant plus que la récession cette année, pour la cinquième année consécutive, est encore plus grave que prévue. Elle devrait atteindre 7% de recul du PIB et aucune reprise n'est attendue avant 2014.
La Grèce n'est donc pas encore sortie d'affaire et le ministre des Finances a estimé que les semaines à venir seraient cruciales pour l'avenir du pays en zone euro.