Avec notre bureau de Bruxelles,
Officiellement, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, se rend en Grèce dans le cadre de ses rencontres régulières avec les dirigeants européens. Certains y voient le signe du soutien de l’Union européenne à l’égard d’Athènes alors que de nombreuses voix évoquent une éventuelle sortie de la zone euro.
Mais en coulisse, il s’agit aussi de s’assurer que les autorités grecques mettent en place dans les plus brefs délais les réformes promises. La Grèce a obtenu depuis deux ans 347 milliards d’euros d’aides. Un soutien financier au travers de deux plans de sauvetage de 110 et 130 milliards d’euros et d’un effacement de 107 milliards d’euros de sa dette.
En échange, le pays s’était engagé à mettre en place un programme d’ajustement budgétaire draconien, mais la Grèce est en retard, un retard en partie dû aux élections législatives anticipées du printemps dernier et aux difficultés rencontrées pour former un gouvernement.
L’UE réclame aussi des réformes structurelles de l’Etat grec. Elle pointe en particulier l’inefficacité fiscale, la lourdeur administrative pour les entreprises et les difficultés à absorber les aides européennes.
Le président de la Commission souhaite donc sûrement faire le point sur le calendrier à venir.