La Grèce reçoit les représentants de la troïka, ses trois principaux créanciers

Les émissaires de l'Union européenne, du Fonds monétaire international et de la Banque centrale européenne sont en Grèce pour des entretiens avec les autorités du pays. Ils viennent observer l'avancement des réformes et économies réclamées à la Grèce. Les conclusions des enquêteurs ne devraient pas être rendues avant fin septembre.

L'objectif d'Athènes est de rassurer ses créanciers qui qui doivent prochainement débloquer une nouvelle tranche d'aide de 31 milliards et demi d'euros, vitale pour le pays au bord de la faillite.

Mais les élections législatives du printemps ont ralenti l'effort de la Grèce dans la réduction de ses déficits, sans compter le contexte social tendu. Pour preuve de sa bonne volonté, le gouvernement d'Antonis Samaras a annoncé 27 millions d'euros d'économies supplémentaires. Des économies issues d'un coup de rabot sur les salaires des ministres et d'une baisse des coûts des ministères. Une somme bien dérisoire au regard des attentes des experts de la Troïka.

Nouvelles économies en perspective

Antonis Samaras pourrait donc annoncer de nouvelles économies, notamment des réductions de 30% sur les retraites et les salaires. Les experts planchent depuis jeudi sur 11 milliards et demi d'euros d'économies supplémentaires pour 2013 et 2014. Une mauvaise nouvelle pour les Grecs soumis depuis deux ans et demi à un régime d'austérité sévère. Le pays va connaître sa cinquième de récession et le retour de la croissance n'est pas prévu avant 2014.

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