Yannis Stournaras, le ministre grec des Finances ne le cache pas à ses compatriotes : les prochaines semaines seront cruciales pour l'avenir de la Grèce dans la zone euro. Il l'a confié à un quotidien avant d'entamer ses rencontres avec la troïka de ses créanciers : FMI, Union européenne et BCE.
Il s'agit de finaliser un plan de réductions des dépenses publiques de 11,5 milliards d'euros en 2013 et 2014. Cela implique de nouvelles coupes dans les salaires et les retraites. Mais la conclusion de cet accord est la condition préalable au versement d'une nouvelle tranche d'aide de 31,5 milliards d'euros sur les 130 milliards accordés il y a quelques mois par la troïka des créanciers de la Grèce.
Des conclusions du rapport des experts, en septembre, dépendra le déblocage des fonds. D'ici là, la Grèce doit faire face à un remboursement dû, en cette fin août, à la BCE. Elle devrait donc émettre des bons du Trésor pour un montant de six milliards d'euros. L'objectif de la Grèce est de tenir jusqu'à la rentrée.