Première visite très attendue de François Hollande en Grande-Bretagne

François Hollande se rend ce mardi 10 juillet à Londres pour sa première visite officielle en Grande-Bretagne. Cette rencontre devrait permettre à chacun de clarifier ses positions sur la crise de l'euro, la taxation des plus hauts revenus et la régulation de la City, autant de sujets à propos desquels le chef de l’Etat et le Premier ministre David Cameron ne sont pas sur la même longueur d’onde.

Chaque fois que le président Hollande se rend dans une capitale européenne, il se rappelle (et on lui rappelle) que le candidat Hollande avait été snobé par tous les dirigeants. David Cameron n'avait pas fait exception à la règle, et avait publiquement soutenu Nicolas Sarkozy. Autre amabilité du Premier ministre britannique, son attaque en règle contre la politique fiscale du nouveau président français, à l'ouverture du dernier sommet du G20 au Mexique. Il s’était dit prêt à dérouler le tapis rouge aux entreprises françaises effrayées par le projet d'imposer à 75% les revenus supérieurs à un million d'euros.

Pour un nouvel élan

Cette prise de position n’avait guère été appréciée par l'Elysée. « Je ne suis pas dangereux », avait pourtant prévenu François Hollande (en anglais dans le texte) lors de sa visite à Londres en février dernier. C'est donc dans ce contexte un peu crispé que François Hollande va arriver à Londres pour donner un « nouvel élan et un nouveau style » à la relation franco-britannique, selon l'Elysée. Ce n'est pas une visite d'Etat, mais le président français sera aussi reçu par la reine, dans son château de Windsor. Une rencontre privée, en tête-à-tête. La compagne du président, Valérie Trierweiler, ne sera pas du voyage car elle n'est pas mariée au chef de l’Etat.

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