Syrie: Paris et Londres souhaitent davantage de pressions sur le président Bachar el-Assad

Les derniers jours particulièrement meurtriers en Syrie ont suscité une vague de condamnations internationales. Des concertations tous azimuts ont été lancées pour trouver une solution à la crise. Pour Paris et Londres, la solution passe par davantage de pressions sur Bachar el-Assad. Le président François Hollande et le Premier ministre britannique David Cameron ont également confirmé la tenue à Paris de la prochaine conférence des « Amis du peuple syrien », sans toutefois en préciser la date.

Le massacre de Houla, dans lequel 108 personnes sont mortes dont une cinquantaine d'enfants, a clairement fait bouger les lignes. Y compris Moscou, l'allié traditionnel de la Syrie, indique ce lundi 28 mai soutenir le plan Annan et pas le régime syrien. Bachar el-Assad, qui nie toujours son implication, semble donc être de plus en plus isolé. Et la position de Paris et de Londres ne fait que confirmer cette hypothèse.

Dans un entretien téléphonique, le président François Hollande et le Premier ministre britannique David Cameron ont souligné l'importance d'une plus grande pression de la communauté internationale sur Bachar el-Assad afin de mettre un terme à la répression. Et pour la présidence française, qui dénonce une « folie meurtrière », le régime de Damas est « une menace pour la sécurité régionale et ses responsables devront répondre de leurs actes ».

En attendant, la France et la Grande-Bretagne confirment, pour une date encore indéterminée, la réunion à Paris du groupe des « Amis du peuple syrien ». Cette réunion, qui regroupe une soixantaine de pays, a justement pour objectif de renforcer la pression sur le régime syrien. Le sujet sera d'ailleurs probablement au menu des discussions vendredi prochain à l'Elysée entre François Hollande et son homologue russe, Vladimir Poutine.

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