La Grèce va revoter après l'échec des négociations pour former un gouvernement

En Grèce, la réunion de la dernière chance qui se tenait ce mardi 15 mai a échoué. Réunis par le président Carolos Papoulias, les leaders de cinq partis parlementaires n'ont pas réussi à se mettre d'accord pour soutenir un gouvernement. Des nouvelles élections législatives seront organisées dans les prochaines semaines.

C'est le dirigeant socialiste grec Evangélos Vénizélos qui a annoncé, parmi les premiers, la nouvelle : « Nous allons de nouveau vers des élections, et dans de très mauvaises conditions », a-t-il dit après l'échec de la réunion convoquée par le président Carolos Papoulias ce mardi 15 mai.

Avant de se résoudre à convoquer de nouvelles élections, dans le contexte d'une pression internationale terrible, notamment de la part de l'Allemagne et de certains autres partenaires européens de la Grèce, le président du pays avait tenté d'obtenir la formation d'un gouvernement « de personnalités » avec le soutien de plusieurs partis. Il s'agit de cinq des sept partis grecs ayant obtenu des députés aux élections du 6 mai.

Ces formations ont des positions divergentes sur l'application du plan d'austérité qui conditionne le sauvetage financier du pays par l'Union européenne et le Fonds monétaire international. Elles n'avaient pas réussi à s'entendre lors des négociations démarrées la semaine dernière et ont encore échoué à le faire aujourd'hui.

Le leader de la formation nationaliste et populiste « les Grecs indépendants » avait proposé un gouvernement « oecuménique » mais la gauche radicale « Syriza », deuxième aux élections du 6 mai, a refusé. C'est elle qui pourrait progresser le plus lors de nouvelles législatives. « Syriza » pourrait devenir la première force politique en Grèce.

Le président Carolos Papoulias devrait annoncer demain matin un gouvernement intérimaire, en attendant le retour aux urnes, en principe le 17 juin.

Partager :