Le parti socialiste Pasok a été le premier à apporter son soutien à la proposition du chef de l'Etat. Les conservateurs du parti Nouvelle Démocratie sont eux aussi prêts à discuter de la formule. Le petit parti de gauche pro-européen Dimar, qui n'est pas d'accord avec l'idée d'un gouvernement d'union nationale, annonce pourtant sa participation à la réunion.
La gauche radicale du Syriza, deuxième force politique du pays, qui s'est illustrée par son rejet total du plan d'austérité imposé à la Grèce, participe aussi finalement à la réunion de ce mardi. Le petit parti national-populiste, jusque-là exclu des négociations, est lui aussi présent.
Deux formations politiques ne participeraient pas à la négociation : le Parti communiste et la formation néonazie Chryssi Avghi - Aube dorée.
Une journée cruciale
Ce mardi donc, les responsables des principaux partis du pays vont se retrouver chez le chef de l'Etat pour discuter de le composition de ce gouvernement de technocrates.
Si la dernière tentative du président Papoulias échouait, la Grèce serait obligée d'organiser de nouvelles élections mi-juin ; les partis opposés à l'austérité pourraient obtenir la majorité, ce qui risquerait d'entraîner le pays vers la faillite et vers une possible sortie de l'euro.