Berlin souffle le chaud et le froid sur les propositions de relance économique de François Hollande

Alors que la chancelière allemande Angela Merkel se déclare optimiste sur un partenariat stable avec François Hollande à trois jours de leur première rencontre officielle, le président de la Bundesbank, Jens Weidmann, s'oppose fermement aux intentions du président français en matière de relance de la croissance en Europe.

A trois jours de la première rencontre officielle entre François Hollande et Angela Merkel, les Allemands soufflent le chaud et le froid en direction de la France. Les signaux positifs envoyés par la chancelière, assurée dit-elle « d'un bon travail de coopération » avec son homologue français, contrastent avec la fin de non recevoir du président de la Bundesbank, Jens Weidmann, dans la presse allemande.

Divergences et convergences

Ce dernier estime en effet qu'il faut refuser la proposition de François Hollande de modifier le pacte budgétaire et de permettre à la Banque centrale européenne de prendre des mesures de relance car, pour lui, ce serait « combattre les dettes par les dettes », et cela ne fonctionne pas.

Pourtant, le ministre des Affaires étrangères allemand lui-même propose d'investir dans des projets destinés à améliorer la croissance et la compétitivité - et notamment dans les infrastructures de transports et de télécommunications - dans le pacte de croissance européen en six points présenté vendredi 11 mai. De même, dans l'entourage de François Hollande, on reconnaît qu'il ne s'agit pas de relancer la croissance d'un coté en aggravant les déficits et la dette de l'autre.

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