Avec notre correspondante à Berlin, Nathalie Versieux
C'est à un curieux ballet que se livre la chancellerie depuis le premier tour : un pas en direction de François Hollande, deux pas en arrière.
Dans le quotidien Leipziger Volkszeitung, la chancelière a annoncé l'inscription d'un volet de croissance au programme du sommet européen de juin. Avant de rappeler qu'elle parle de réformes du marché du travail, et non de nouvelles dettes publiques.
Pour autant, la chancellerie et l'équipe du favori à la présidentielle française sont soucieux d'éviter l'affrontement. Cette semaine, François Hollande a présenté un programme en quatre points pour relancer la croissance en Europe. Trois de ces quatre points sont acceptables aux yeux de Berlin.
Seules les euro-obligations, qui reviendraient à une redistribution de la dette des pays du sud de la zone euro, ne sont pas envisageables pour l'instant côté allemand.