Avec notre correspondante à Athènes,Amélie Poinssot
Cette fois-ci, c'est Evangélos Vénizélos, le chef des socialistes du Pasok, qui a échoué à trouver une coalition. Après le leader de la droite de Nouvelle démocratie, en début de semaine, puis le chef de la gauche radicale de Syriza jeudi10 mai, c'était la troisième tentative pour former un gouvernement à Athènes : le Parlement issu du scrutin de dimanche dernier 6 mai n'a vu aucune majorité se dégager, et les alliances entre Pasok et Nouvelle démocratie d'un côté, et partis anti-austérité de l'autre, semblent impossibles.
Après cet échec, il ne reste plus, selon la Constitution grecque, qu'une étape : la prise en mains des pourparlers par le président de la République, Karolos Papoulias. Il va réunir tous les leaders des partis à la table des négociations, soit ce week-end, soit lundi 14 mai. La probabilité d'avoir un gouvernement issu des élections de dimanche dernier s'est donc encore éloignée d'un cran ce vendredi soir, et on s'avance de plus en plus vers le scénario de nouvelles élections anticipées.