L’avocat de Ricardo Seppia explique que son client « reconnaît que son comportement a été peut-être immoral, mais il n’a commis aucun délit ». Le juge Roberta Bossi a toutefois décidé qu’avoir abusé de jeunes, avoir tenté de convaincre un Albanais de dix-sept ans à se prostituer et avoir offert de la drogue à plusieurs adolescents était répréhensible non seulement « moralement », mais aussi pénalement.
C’est également la position officielle de l’Eglise, depuis le choc provoqué par la publication en Irlande, il y a trois ans, d’un rapport révélant des centaines de cas de sévices sexuels sur des enfants, commis pendant des décennies par des prêtres et couverts par leur hiérarchie.
Selon les consignes publiées depuis par le Vatican, les coupables de tels actes devront « toujours » être dénoncés à la justice ordinaire. Il y a un an, un autre prêtre italien a été condamné à quinze ans de prison pour avoir abusé de sept enfants pendant dix ans.
En octobre 2010, des victimes de prêtres catholiques de treize pays ont manifesté aux portes du Vatican pour demander réparation à l’Eglise.