Si l'Europe et les Etats-Unis continuent de lutter contre les banques suisses qui accueillent les fonds des évadés fiscaux, ces banques verront diminuer leur volume d'affaires et elles en tireront les conséquences en réduisant leur coûts : 20 000 emplois seraient en jeu.
Cette mise en garde est faite par le patron d'UBS qui avec le Crédit suisse est la cible des administrations fiscales américaines et européennes. Il dénonce la guerre économique qui est menée contre les banques suisses afin de les affaiblir.
Aux Etats-Unis 11 banques helvétiques sont poursuivies par la justice pour avoir encouragé les fraudeurs du fisc à cacher leur argent en Suisse.
La justice française se penche aussi sur les pratiques d'UBS jugées un peu trop favorables aux fraudeurs. Pour améliorer son image internationale, la confédération helvétique a déjà conclu des accords avec l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Autriche, afin de mettre un terme au tabou du secret bancaire suisse en cas de fraude fiscale. Des accords avec la France et les Etats-Unis sont en cours de négociation.
Le patron de la banque suisse UBS s'attend à ce que le pays perde 20 000 emplois dans la finance dans les prochaines années.