Avec notre correspondant à Oslo, Grégory Tervel
Anders Behring Breivik ne souffre pas de psychose, il est donc responsable pénalement de ses actes. La conclusion des deux nouveaux psychiatres chargés d’examiner le terroriste norvégien est en tout point contraire à celle de la première expertise psychiatrique réalisée à l’automne.
Un cas de figure inédit en Norvège qui risque de se transformer en casse-tête pour les juges qui seront chargés de décider de son sort à l’issue du procès qui s’ouvre lundi.
Peine de prison maximale ou traitement en hôpital psychiatrique, désormais tout est ouvert, Anders Behring Breivik est sans doute celui qui se réjouit le plus de ce deuxième rapport. Le Norvégien avait préparé ses attaques pendant neuf années dans le but de diffuser ses idées extrémistes.
Il se voit comme un combattant politique résolu à mettre fin à ce qu’il appelle l’islamisation de l’Europe. Il ne veut donc surtout pas passer pour un fou et entend bien se servir de son procès comme d’une tribune.