Avec l'extinction de la torchère, le scénario catastrophe d'une explosion de la plateforme s'éloigne, mais ne disparaît pas pour autant. « Il y a toujours du gaz qui s'échappe », a admis un responsable de Total, « et évidemment, tant qu'il y a une fuite de gaz, il y a un risque d'étincelle et donc d'explosion ». Mais désormais, les efforts peuvent se concentrer sur les opérations de colmatage.
Deux opérations sont nécessaires: d'abord, il faudra forer deux puits de secours pour réduire la pression du gaz. Ensuite, Total envisage d'injecter des boues lourdes pour enrayer la fuite. Une fuite qui se situe à environ 4000 mètres de profondeur sous les fonds marins.
Cette opération pourra commencer dans huit jours si les pompiers ont autorisation d'accès. C’est en tout cas ce que le patron de Total a déclaré sur son compte Twitter, tout en se défendant d'avoir manqué de transparence dans sa gestion de ce qui est le plus gros incident en mer du Nord depuis au moins dix ans pour la société.