Avec notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut
« L’Allemagne va bien mais 2012 sera plus difficile que 2011 ». Les vœux d’Angela Merkel reflètent le sentiment ambiant de ses concitoyens étonnamment optimistes pour un peuple habitué à voir l’avenir en noir.
Il est vrai que l’Allemagne termine l’année avec une croissance de 3%. « Notre niveau de chômage n’a pas été aussi bas depuis vingt ans », a souligné Angela Merkel. Il est vrai que la crise de la dette n’a pas eu beaucoup de conséquence au quotidien pour les Allemands.
La chancelière se veut aussi prudente et souligne que 2012 sera plus difficile que 2011. L’Allemagne va enregistrer un ralentissement brutal de sa croissance même si une récession devrait être évitée durant l’hiver et si l’emploi ne devrait pas se dégrader.
Pour Angela Merkel, l’Europe reste le chantier principal pour 2012. « La crise de la dette nous tient toujours en haleine », a estimé la chancelière. Dans un plaidoyer pour une intégration européenne plus étroite, Angela Merkel s’est voulue optimiste estimant que le vieux continent sortira renforcé de ses difficultés actuelles.