Avec notre envoyée spéciale à Bruxelles, Mounia Daoudi
Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont promis dimanche 23 octobre qu’un plan d’envergure serait dévoilé ce mercredi mais de nouvelles dissensions ont éclaté et la montagne pourrait bien accoucher d’une souris.
Sur la crise grecque d’abord, si le principe d’une participation accrue du secteur privé au 2ème plan de sauvetage est acquis, les négociations entre le lobby bancaire et les Etats n’ont toujours pas abouti, notamment sur le montant de la dette auquel les créanciers privés d’Athènes sont prêts à renoncer.
En ce qui concerne la recapitalisation des banques, rendue nécessaire pour absorber le choc de ce nouveau programme d’aide à la Grèce, les 108 milliards annoncés sont pour les experts bien en deçà des besoins. Le Fonds monétaire international avait lui évoqué un montant d’au moins 200 milliards d’euros.
Il y a enfin le Fonds européen de stabilité financière, dont le renforcement est aujourd’hui capital pour éviter la contagion de la crise. Deux options sont encore à l’étude mais rien n’indique que dans quelques heures les dirigeants de la zone euro seront en mesure d’annoncer de quelle force de frappe sera doté ce mécanisme.