Les dirigeants européens vont plancher sur trois gros dossiers.
Le premier concerne le deuxième plan de sauvetage de la Grèce. Ce programme de 109 milliards d'euros, annoncé le 21 juillet dernier, et auquel participent les créanciers privés d'Athènes est aujourd'hui jugé insuffisant. La contribution des banques doit donc être revue à la hausse et ces dernières pourraient renoncer à la moitié des obligations d’Etat grecques qu'elles détiennent.
Recapitaliser les banques
En échange, les chefs d'Etats et de gouvernement vont tenter de trouver un compromis sur la recapitalisation du secteur bancaire pour lui permettre d'absorber le choc de cette décote de la dette grecque. Un montant de 107 milliards d'euros est évoqué. Reste à définir quel type de financement, privé, étatique ou européen, sera mis en place pour réaliser cette recapitalisation.
Financer le fonds de sauvetage européen
Enfin dernier dossier et sans doute le plus épineux, le renforcement des moyens d'action du Fonds européen de stabilité financière. Cette question est au coeur des discussions entre Paris et Berlin qui se sont donné jusqu'au mercredi 26 octobre pour trouver une réponse ambitieuse, seul moyen de contenir la crise de la dette qui menace désormais l'ensemble de la zone euro. Le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel ont eu un entretien samedi soir auquel participaient également Christine Lagarde, directrice générale du FMI, Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne, et les présidents du Conseil européen et de la Commission, Herman Von Rompuy et Jose Manuel Barroso.
Notre bureau de Bruxelles rapprte que la France et l’Allemagne assurent d'une même voix que les négociations progressent afin de trouver une solution à la crise de la dette. Pour la chancelière Angela Merkel, l’Union devrait atteindre dans les prochains jours des objectifs ambitieux et selon le président français Nicolas Sarkozy les progrès sont réels mais il faut trouver une réponse définitive.