Avec notre envoyée spéciale à Bruxelles, Mounia Daoudi
«Il n’y a pas de blocage, les discussions avancent», a lancé Nicolas Sarkozy à l’issue du sommet qui a réuni dimanche 23 octobre, en début de soirée, les dirigeants de la zone euro. Mais si Paris et Berlin ont affiché un front uni, remettant à mercredi l’annonce de tout un arsenal de mesures destiné à apporter une réponse efficace à la crise qui menace l’union monétaire, beaucoup reste encore à faire.
La dette grecque
Ainsi concernant le dossier grec, si le principe d’une contribution privée accrue au deuxième plan de sauvetage est désormais acquis, les négociations sur la hauteur de cette contribution sont loin d’être achevées.
Il en est de même pour ce qui est de la recapitalisation des banques européennes rendue plus que nécessaire en raison de leur exposition à la dette grecque.
Quant au renforcement des capacités du Fonds européen de stabilité financière, outil présenté comme le pare-feu indispensable pour éviter que la crise ne s’étende à d’autres pays, plusieurs pistes sont encore à l’étude.
Une course contre la montre est donc engagée et la journée de mercredi sera, de l'aveu même de plusieurs dirigeants, une journée cruciale pour l’avenir de la zone euro.