Avec notre envoyée spéciale à Erevan, Véronique Rigolet
Une semaine après avoir été reçu à l’Elysée, le président arménien Serge Sarkissian est venu accueillir Nicolas Sarkozy à l’aéroport d'Erevan.
Premier geste de cette courte visite d’Etat, le président Sarkozy a rendu hommage, dès son arrivée, aux victimes du génocide arménien de 1915 en Turquie. Un geste traditionnel d’amitié et plus encore, car il s’agit là du fondement même de la relation franco-arménienne.
Des liens « indestructibles », qui unissent les deux pays, selon Nicolas Sarkozy, alors que la France a été la première à l’époque, à accueillir « des dizaines de milliers d’Arméniens rescapés des massacres ».
La France, qui entend aujourd’hui encore aider l’Arménie dans le conflit qui l’oppose toujours à son voisin azerbaïdjanais sur le territoire du Haut-Karabakh, une enclave séparatiste peuplée d’Arméniens.
« Le moment est venu de prendre le risque de la paix », a estimé le président Sarkozy, qui se rendra demain à Bakou, en Azerbaïdjan, et se tient donc prêt à jouer les médiateurs.
Ce soir, lors du dîner d’Etat avec le président Sarkissian, Nicolas Sarkozy devrait à nouveau formuler des vœux pour un règlement rapide de ce conflit.