Après la fraude à deux milliards, la banque suisse UBS veut redorer son blason

La première banque suisse UBS tente de se relever de la fraude à 2,3 milliards de dollars commise par un de ses traders londoniens, mi-septembre. Après le départ du directeur général, les têtes continuent de tomber au sein du département dans lequel officiait le jeune banquier.

Avec notre correspondant à Genève, Laurent Mossu

L’UBS fait le ménage. Elle tire les leçons de la fraude commise le 15 septembre par l’un de ses traders qui a fait perdre 2,3 milliards de dollars à la banque. Les deux responsables de la division Global Equities (marché des actions) au sein de laquelle opérait Kweku Adoboli, l’employé fautif, quittent l’établissement. Ils ont été poussés impérativement à la démission. Et d’autres sanctions complémentaires pourraient frapper d’autres collaborateurs dans les jours à venir.

Dans un communiqué publié hier mercredi après la fermeture de la Bourse, la banque affirme que leur départ intervient en raison de la responsabilité globale assumée par la division.

La perte astronomique subie avait d’ores et déjà entraîné le renvoi du directeur général Oswald Grübel, lui aussi autoritairement poussé à la démission par le conseil d’administration lors de sa réunion du 24 septembre dernier.

Fortement critiquée pour son manque de contrôle efficace - les traders ne sont visiblement pas soumis à une surveillance rigoureuse - l’UBS cherche à restaurer une image fortement altérée.

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