Avec notre correspondante à Londres, Muriel Delcroix
L’homme, selon les médias britanniques, s’appelle Kweku Adoboli. Agé de 31 ans, il est soupçonné de fraude par abus de position et a été immédiatement placé en détention.
La banque UBS, qui emploie 6 000 personnes en Grande-Bretagne dans des locaux situés en plein cœur de Londres, avait dû révéler auparavant que l’un de ses courtiers avait perdu quelque deux milliards de dollars dans des transactions illégales et que la fraude avait été découverte dans les dernières 24 heures.
Kweku Adoboli, dont les parents sont originaires du Ghana, avait rejoint UBS il y cinq ans. Il travaillait au sein de l’unité « Marché d’actions » d'UBS à Londres. Une affaire qui met une fois encore à mal la banque qui a déjà frôlé la faillite à la suite de la crise financière, puis subi les foudres des autorités américaines dans le cadre d'affaires d'évasion fiscale.
Et si les analystes ne jugent pas dramatiques les pertes financières subies par UBS, ils craignent en revanche les conséquences sur la réputation de l’établissement dont la gestion des risques va être mise en cause.