Avec notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut
Le marathon électoral 2011 tire à sa fin en Allemagne avec le scrutin dans la ville-Etat de Berlin ce dimanche. Pour le parti d’Angela Merkel, les cinq précédentes élections ont constitué des revers. Dans la capitale où les chrétiens-démocrates dans l’opposition pèsent environ 20%, l’enjeu n’est pas essentiel pour la chancelière.
Pour autant, l’élection de Berlin a aussi des implications nationales. Si l’allié d’Angela Merkel, le parti libéral à vau-l’eau après son score historique d’il y a deux ans mord la poussière comme l’annoncent les sondages, les débats internes risquent de redoubler alors que la coalition d’Angela Merkel prend l’eau de toutes parts. Les spéculations vont bon train sur de nouvelles élections ou une nouvelle grande coalition droite-gauche.
Le succès attendu pour la troisième fois du maire sortant de Berlin Klaus Wowereit, devrait renforcer les sociaux-démocrates après d’autres bons résultats cette année. Un nouveau succès non négligeable pour une candidature à la chancellerie alors que les autres dirigeants sociaux-démocrates en course ont perdu les dernières élections pour lesquelles ils étaient têtes de liste.