Ce week-end, les incertitudes n'ont pas été levées. Les craintes concernant la solvabilité de la Grèce demeurent vives bien que le gouvernement ait donné dimanche des signes en direction de ses créanciers. Il a annoncé notamment un nouveau tour de vis budgétaire de deux milliards d'euros pour rentrer dans les clous et continuer à bénéficier de l'aide internationale. Mais les ministres des Finances du G7 n'ont, eux, pas répondu aux espérances.
Promettre une réponse forte et coordonnée pour faire face à la crise, sans rien dire des moyens à mettre en œuvre n'est pas de nature à rassurer les marchés. Là où les Américains semblent privilégier la relance, les Européens penchent plutôt pour la rigueur des finances publiques. Mais, ils n'apparaissent pas unanimes.
La démission du chef économiste de la Banque centrale européenne, l'Allemand Jürgen Stark pour désaccord sur la politique menée par la BCE, a mis en lumière les tensions au sein de l'institution. Son remplaçant, l'actuel secrétaire d'Etat aux Finances allemand Jörg Asmussen, est réputé plus souple en matière de politique monétaire.
Une réunion des ministres des Finances européens aura lieu vendredi et samedi prochains en Pologne pour tenter de finaliser le deuxième plan d'aide à la Grèce d'un montant de près de 160 milliards d'euros, et promis le 21 juillet.