Avec notre correspondant à Vienne, Christian Fillitz
Un impôt pour les riches avec des revenus supérieurs à un million d’euros, inversement ceux qui gagnent entre 2 000 et 4 000 euros doivent voir leurs impôts diminués : cette proposition de Werner Faymann, le chancelier social-démocrate a aussitôt été rejetée par le numéro deux du gouvernement de coalition, le conservateur Michael Spindelegger.
Dans une interview au quotidien Österreich le chancelier rappelle toutefois qu’il a réussi à imposer une taxe bancaire, une des plus élevées en Europe malgré les réticences de son partenaire.
L'ISF toujours au coeur du débat fiscal
Le débat sur l’introduction de l’ISF, qui a été abolie en 1993 dans la république alpine, oppose régulièrement le PS aux conservateurs. Il y a quelques jours la section PS du Tyrol avait proposé de soumettre cette question à un référendum national.
Il y a un an déjà Werner Faymann et ses amis avaient chargé un groupe de travail d’étudier un certain nombre de modèles pour l’ISF, à l’époque il avait été question de fortunes à partir de 500 000 euros. Et il pourrait également concerner l’impôt sur les successions qui n’existe plus en Autriche depuis 2008.