L’Autriche adopte un plan de rigueur malgré un chômage faible de 5,9%, et un déficit public deux fois moins élevé que celui de la France.
En ce qui concerne la hausse des impôts, le gouvernement a décidé de relever les taxes sur l'essence, le tabac et d'imposer de nouveaux prélèvements fiscaux sur les banques et le transport aérien. Dans le même temps il a décidé de réduire les allocations familiales, les dépenses de santé et les retraites.
La hausse des taxes et les diminutions des dépenses budgétaires permettront d’économiser 2,8 milliards d’euros. A travers ces mesures le gouvernement espère ramener son déficit public à 3% du PIB à l’horizon de 2012. Selon le ministre autrichien des Finances, Josef Proell, la charge est équitablement répartie et permettrait de diminuer l'endettement du pays.