En Belgique, les négociations reprennent pour sortir le pays de la crise

Les politiciens belges viennent d'avoir trois semaines de vacances et ce mardi 16 août 2011, 429 jours après les législatives qui ont ouvert la plus longue crise politique de l'histoire de la Belgique, les négociations reprennent sous un jour beaucoup plus favorable. La mise à l'écart des séparatistes de la N-VA, l'Alliance néo-flamande, a le mérite d'avoir mis hors du jeu un parti qui semblait être le principal obstacle à toute solution.

Avec notre bureau de Bruxelles

Le 21 juillet dernier, jour de fête nationale, le négociateur en chef et président des socialistes francophones a réussi une percée très attendue. Elio Di Rupo a réussi à obtenir une concession majeure des chrétiens démocrates flamands (CD&V). Ce parti clé du jeu politique belge a enfin accepté de participer à des négociations pour former un gouvernement. Et ce, sans la N-VA, l’Alliance néo-flamande, parti séparatiste auquel les chrétiens-démocrates étaient jusque-là inféodés.

Du coup aujourd’hui, au terme de trois semaines de pause, très certainement jugées bienvenues par les politiciens belges, la donne a radicalement changée.

On est désormais entré dans le vif du sujet et cette semaine devrait voir le début de la formation d’une coalition gouvernementale à huit partis. Toutes les familles politiques traditionnelles y participeront donc, du côté flamand comme du côté francophone, socialistes, écologistes, libéraux et chrétiens démocrates.

Rien n’est cependant gagné puisque les pommes de discorde sont toujours là, à savoir le statut futur des francophones résidents en Flandre ou encore l’évolution vers une plus grande autonomie des communautés linguistiques.

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