Avec notre bureau de Bruxelles
Le 21 juillet dernier, jour de fête nationale, le négociateur en chef et président des socialistes francophones a réussi une percée très attendue. Elio Di Rupo a réussi à obtenir une concession majeure des chrétiens démocrates flamands (CD&V). Ce parti clé du jeu politique belge a enfin accepté de participer à des négociations pour former un gouvernement. Et ce, sans la N-VA, l’Alliance néo-flamande, parti séparatiste auquel les chrétiens-démocrates étaient jusque-là inféodés.
Du coup aujourd’hui, au terme de trois semaines de pause, très certainement jugées bienvenues par les politiciens belges, la donne a radicalement changée.
On est désormais entré dans le vif du sujet et cette semaine devrait voir le début de la formation d’une coalition gouvernementale à huit partis. Toutes les familles politiques traditionnelles y participeront donc, du côté flamand comme du côté francophone, socialistes, écologistes, libéraux et chrétiens démocrates.
Rien n’est cependant gagné puisque les pommes de discorde sont toujours là, à savoir le statut futur des francophones résidents en Flandre ou encore l’évolution vers une plus grande autonomie des communautés linguistiques.