Avec notre correspondant à Oslo, Grégory Tervel
Pour rien au monde ils n’auraient voulu annuler cette édition 2011. Les organisateurs de la Norway Cup ont tout mis en œuvre depuis une semaine pour que le tournoi ait lieu comme prévu. Malgré la tragédie du 22 juillet, malgré les craintes de certains parents qui n’ont pas souhaité y envoyer leurs enfants, craignant pour leur sécurité. La police norvégienne a très vite donné son accord pour maintenir l’épreuve, pour le plus grand bonheur des équipes venues des quatre coins du monde. Pour le plus grand bonheur, aussi, des adolescents norvégiens.
Un brassard noir en hommage aux victimes
Certains participants étaient présents sur l’île d’Utoya, il y a dix jours. Ali Rasheed, 14 ans, y a lui perdu sa sœur aînée. C’est pour elle qu’il a tenu à être là, entouré de ses camarades, pour essayer aussi de penser à autre chose. Le foot comme réponse à la douleur, les échanges interculturels en riposte à la haine : c’est un peu ce message qu’ont voulu faire passer les organisateurs. La Norway Cup a débuté avec une marche de la rose, un concert en hommage aux victimes, et une minute de silence. Toute la semaine, joueuses et joueurs porteront un brassard noir pour honorer les victimes.