Les banques et assureurs français détiennent pour 15 milliards d'euros de dette grecque et afin d'aider la Grèce à sortir de la crise, ils ne récupéreront pas les fonds prêtés avant 2020. C'est leur participation au deuxième plan d'aide à la Grèce arrêté à Bruxelles le 21 juillet dernier. Mais cela a un coût et la dette grecque subit une dévaluation de l'ordre de 20%.
Pour les banques et assureurs français cela représente 3 milliards d'euros de pertes. Une perte nécessaire pour préserver la Grèce de la faillite et se donner une chance de récupérer l'essentiel des sommes prêtées.
Le groupe Crédit Mutuel a fait ses comptes et l'impact de la décote s'élève à 76 millions d'euros et moins de 100 millions d'euros pour le groupe Banque populaire / Caisse d'épargne. Pour le Crédit agricole l'effort sera de 150 millions d'euros. Plus exposés à la dette grecque la perte pourrait atteindre 500 millions d'euros pour la Société générale et on évoque le montant d'un milliard d'euros pour le groupe BNP/Paribas.