Avec notre correspondant à Varsovie, Damien Simonart
En conférence de presse lundi 25 juillet, le chef adjoint du bureau de la sécurité intérieure a qualifié de « purement commerciales » les relations entre Anders Breivik et son fournisseur polonais, et a estimé que les produits vendus n'étaient pas illégaux.
Le parquet de Wroclaw a néanmoins ouvert une enquête. D'après les médias nationaux, Lukasz M., le vendeur, faisait régulièrement des affaires en Norvège. Sur son site internet, traduit en norvégien, il indiquerait que ses produits ne peuvent pas être livrés par avion, car trop dangereux. La solution qu'il propose est de faire acheminer les commandes par ferry vers la Suède où les clients norvégiens doivent ensuite aller les chercher eux-mêmes.
Toujours d'après les médias, le vendeur aurait fait connaissance d'Anders Breivik sur un forum internet sans avoir connaissance de ses intentions. Entendu dimanche comme témoin par la police polonaise, il serait en état de choc mais il aurait donné la liste complète de tous ses clients, avant de ressortir libre du commissariat.