Après la tuerie norvégienne, l'Europe s'unit contre le terrorisme

Les forces de l'ordre norvégiennes sont très critiquées pour la lenteur de leur intervention, le vendredi 22 juillet 2011, lors de la tuerie sur l'île d'Utoya, près d'Oslo. Elles ont mis près d'une heure avant d'arriver sur place et d'arrêter Anders Breivik, signalé depuis mars 2011 suite à l'achat de produits chimiques en Pologne pouvant servir à faire des explosifs. Depuis, le carnage mobilise toute l'Europe, pour éviter un nouveau drame du même genre dans l'avenir.

Avec notre bureau à Bruxelles

L’Union européenne se mobilise pour venir en aide à la Norvège et pour empêcher une autre tuerie de ce genre sur le continent. La Pologne, qui assure la présidence de l’Union, et le coordinateur européen de la lutte contre le terrorisme devraient rencontrer dans les plus brefs délais des représentants norvégiens.

De son côté, Europol veut dresser un portrait de l’extrême droite européenne. L’organisation de coopération policière a d’ailleurs mis en place un centre opérationnel d’experts et d’enquêteurs pour apporter le meilleur soutien possible aux autorités norvégiennes.

L’Estonie compte aussi renforcer sa surveillance sur internet pour déjouer une éventuelle menace terroriste. Ce pays balte est l’un des champions européens en la matière puisqu’il possède une unité de cyber-experts.

La Finlande s’engage à son tour. Helsinki annonce se concentrer sur les signaux faibles sur le net, c’est-à-dire sur ces indices qui indiquent qu’une personne planifie une attaque terroriste.

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