Avec notre bureau de Bruxelles,
Alors qu’il reste à peine plus de 24 heures pour trouver une solution équilibrée et durable à la crise grecque, à Bruxelles, les négociations se poursuivent au niveau des experts, des directeurs du Trésor et de la Banque centrale européenne.
D'autres négociations, mais bien plus politiques, vont avoir lieu entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. La chancelière allemande recevra le président de la République ce mercredi dans l’après-midi à Berlin. Car on ne peut plus d’avantage faire reculer l’échéance sur l’essentiel. Les chefs d’Etat et de gouvernement devront obligatoirement annoncer jeudi 21 les modalités de fonctionnement du nouveau plan de sauvetage de la Grèce. En particulier, on devra déterminer les moyens d’absorber une partie de l’abyssale dette grecque et dire sous quelle forme le secteur financier privé devra y contribuer.
Le FMI et Barack Obama incitent les Européens à s’unir. Les marchés commencent à y croire. Mais pas de faux espoirs, il ne s’agira jeudi que du cas grec. Pas question de gouvernance économique, de super ministre européen des Finances, ni d’euro-obligations. Le plus ambitieux, ce sera pour plus tard.