Les chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro se retrouvent jeudi 21 juillet pour décider de la forme à donner au nouveau plan d'aide à la Grèce. D'ici là un accord devra être trouvé car un tel sommet n'est envisageable que s'il doit être un succès et les marchés financiers réagiraient très négativement à de nouvelles tergiversations.
Durant tout le week-end les appels de responsables européens à ne plus perdre de temps et à faire preuve de plus de solidarité se sont multipliés. Un signe positif : les banques créancières de la Grèce dont la participation au plan d'aide qui se prépare est très vivement souhaitée et qui en négocient actuellement les modalités avec les responsables européens ont fait état de « progrès » dans les discussions.
Plusieurs formules sont sur la table : le rachat par la Grèce de sa propre dette grâce à des prêts faits par les Européens, l'échange d'obligations à échéance contre des obligations nouvelles ou le réinvestissement immédiat des remboursements dans de nouveaux prêts. La solution retenue pourrait aussi faire appel à une combinaison de toutes ces hypothèses.